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Union poursuit son redressement financier

20 juin 2011, 09:52

Samedi, Union Neuchâtel a tenu son assemblée générale. Celle-ci a permis de faire le point. Première bonne nouvelle, la dette a grandement été réduite. «Elle était d'environ 150 000 francs au début de saison», raconte le président, Andrea Siviero. «Nous avons fourni un gros effort, négocié et il y a eu une forte réduction parce que nous avons payé et parce que des créanciers ont renoncé à certaines sommes. A l'heure actuelle, la dette est d'environ 40 000 francs.»

Mais les dirigeants unionistes ne vont pas s'arrêter en si bon chemin... «Surtout pas!», sourit Andrea Siviero. «Nous avons déjà prévu un échéancier clair. A la fin de cette saison, elle devrait être à la hauteur de 12 000 ou 13 000 francs.» Le président ajoute que le club Smash, qui regroupe des entreprises qui versent 2000 francs par saison, poursuivra ses activités, que deux cas de litige concernant les anciens entraîneurs Aymeric Collignon et Stéphane Neff ont été réglés avec les avocats et que le budget, pour la saison prochaine, avoisinera les 240 000 francs pour la première équipe et les 100 000 francs pour le Mouvement jeunesse.

Quatre candidats

Après le départ du coach Petar Aleksic à Monthey, Union Neuchâtel doit se mettre en piste pour lui trouver un remplaçant. «Nous avons quatre contacts sérieux, quatre entraîneurs intéressants», explique Andrea Siviero. «On va tous les rencontrer cette semaine. L'objectif est, à fin juin ou début juillet, d'annoncer le nom de notre coach. Et qu'il puisse également encadrer le Mouvement jeunesse, voire en reprendre une équipe. Car plusieurs entraîneurs de jeunes ont émis le souhait de faire une pause.»

Deux arrivées, un retour

Mais du nom du futur coach ne dépendra pas la composition de l'effectif. «Nous n'avons à l'heure actuelle pas reçu de demande de lettre de sortie», avoue le directeur technique unioniste, Julio Fernandez. «En plus, nous enregistrons les arrivées de Luc Abbet, un ailier fort de 2m03 qui jouait à La Chaux-de-Fonds, et de Johan Bieri, un ailier de Bienne qui étudie à Neuchâtel, ainsi que le retour, de Bienne également, d'Andreï Grigorov.»

«Le but est véritablement de recruter des joueurs de la région, afin de donner une image locale», complète Andrea Siviero. «Avec notre moyenne de 250 à 350 spectateurs, c'est déjà pas mal pour la LNB. Mais il y a un potentiel pour faire encore mieux.»

Dans cette optique de «régionalisation», un partenariat est en passe d'être signé avec La Chaux-de-Fonds. «Nous sommes très proches d'un tel accord», reprend Andrea Siviero. «Les joueurs de 23 ans ou moins pourraient indifféremment évoluer avec l'une ou l'autre équipe. Nous devrons nous mettre d'accord pour ne pas jouer en même temps!» Une troisième formation pourrait même, à l'avenir, être incorporée au partenariat. Mais en l'occurrence, pour l'instant, le candidat potentiel, le Rapid Bienne, évolue dans la même ligue que La Chaux-de-Fonds.

On le voit, Union Neuchâtel prépare l'avenir. Avec prudence. «Nous avons obtenu des résultats sportifs excellents cette saison, mais il reste beaucoup de challenges», avoue Andrea Siviero. «Nous voulons consolider notre situation, car il y a des domaines où nous sommes encore relativement faibles. Il nous manque des ressources, nous devons nous améliorer au niveau du marketing, des sponsors, de l'administration. Pour le public, nous allons baisser les prix des entrées aux matches. L'objectif sportif restera le même. Le club doit grandir, mais tout doit évoluer en même temps. Cela ne sert à rien que l'équipe progresse sportivement, mais que le club ne suive pas financièrement et administrativement…» / FTR

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