Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Union dompte sa «bête noire» et reste invaincu à domicile

Même sans être au top de sa forme, Union est parvenu à prendre sa revanche sur Suisse Centrale (71-67) et à conserver sa deuxième place en LNB.

10 janv. 2011, 12:06

«Notre mental et notre défense ont fait la différence au terme d'un match d'une grande intensité», résumait un Petar Aleksic plus que soulagé. Il y a de quoi. Union est passé tout près de la correctionnelle - et d'une première défaite à domicile cette saison - face à Suisse Centrale, une des deux seules équipes avec Vevey-Riviera à avoir battu les Neuchâtelois durant ce championnat de LNB.

A six minutes du terme, en effet, les Lucernois menaient 57-51. C'est à ce moment que Mike Jefferson, de retour de blessure et méconnaissable jusque-là (deux tirs réussis sur 18 tentatives à deux ou trois points durant les 34 premières minutes de jeu) a sonné la charge. Un panier primé à la limite des 24 secondes avec un lancer franc en bonus et la machine unioniste est repartie. «Il est là pour ça», lâchait le coach en souriant.

Pourtant, encore une fois, Suisse Centrale - qui avait aussi battu Union à deux reprises la saison passée - avec sa défense précise et très physique a posé les pires problèmes à Union. Les locaux ont aussi sans doute, après le premier quart-temps, un petit peu pêché par orgueil, comme le reconnaissait Jeffrey Santos, lui aussi auteur de paniers décisifs en fin de rencontre. «Nous avons assez rapidement pris le large (réd: 11-2 puis 19-8) et on s'est sans doute un peu relâchés. On s'est senti trop en confiance. On a pensé que ça allait être facile en jouant à la maison.» Quelle erreur!

Lucerne est parfaitement revenu dans le match et Union a une fois de plus dû son salut à la rigueur de son jeu défensif. «C'était difficile de faire mieux étant donné qu'on ne peut pas s'entraîner correctement depuis deux semaines. Entre Radosavljevic et Jefferson qui reviennent de blessure et un virus qui a lourdement touché notre Américain ainsi que Lopicic, Marrucho et Lanisse, je nourrissais les pires craintes», reprenait Aleksic. «La qualité de notre collectif nous a permis de finalement renverser la vapeur et de remporter deux points précieux», complétait Jeffrey Santos.

Si la jouerie est loin d'être parfaite, Union ne manque en tout cas pas de ressources mentales: en comptant ce succès 71-67, sur six rencontres terminées par cinq points d'écart ou moins, les hommes de Petar Aleksic en ont remporté cinq. «C'est l'état d'esprit qui doit nous animer jusqu'au terme du championnat. En maintenant cette détermination, l'équipe est capable de réaliser de grandes choses», assurait le coach.

Ce qu'elle a réussi jusqu'à présent n'est déjà pas mal du tout. A la faveur de ce sixième succès de rang, Union conserve sa deuxième place à deux longueurs de Bernex qui compte un match de plus. Une belle opération comptable avant de se déplacer à Vernier samedi. /ESA

Votre publicité ici avec IMPACT_medias