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Petar Aleksic veut le titre pour Union

Demain, à 17h30, Union Neuchâtel attaquera son quart de finale des play-off - au meilleur des trois matches - à la Riveraine, face à Martigny. L'objectif de Petar Aleksic? Simple. Le coach vise le titre de champion de LNB.

26 mars 2011, 09:49

«Notre but est de gagner le championnat!» A l'attaque des play-off, Petar Aleksic plante le décor. Le coach d'Union Neuchâtel vise haut, même si la promotion en LNA n'est peut-être pas pour demain (lire ci-dessous). «Nous voulons gagner tous les matches, peu importe qui nous affrontons.»

Exigeant, le Bosnien? Oui, mais il peut s'appuyer sur les chiffres. «Les statistiques disent que nous sommes la meilleure équipe de LNB. Nous sommes notamment en tête des rebonds et nous avons la meilleure défense, avec une moyenne de 58 points par match.»

A cela, on peut ajouter la deuxième meilleure attaque (1851 points, contre 1874 pour Bernex) et, seulement, trois défaites en 24 rencontres, 68-66 à Lucerne, contre Swiss Central, le 9 octobre, 76-60 à Vevey le 10 novembre et 91-87, après deux prolongations, à Chêne le 29 janvier. «Je sais que mon équipe a sûrement des limites plus élevées», reprend le coach. «Mais c'est déjà pas mal pour cette saison...»

Toutefois, à l'heure d'affronter Martigny, Petar Aleksic reste prudent. «C'est un adversaire très dangereux, qui utilise une défense très agressive et qui possède des joueurs de talent. Martigny est la deuxième équipe de Monthey (réd: l'équipe de Thibaut Petit, cinquième de LNA)!»

Le coup d'envoi de ce quart de finale, au meilleur des trois matches, sera donc donné demain, à 17h30, à la Riveraine. Le deuxième acte est prévu prévu le dimanche 3 avril, à 16h30, en terre valaisanne. Enfin, l'éventuelle troisième rencontre est programmée au mardi 5 avril, à 20h, à la Riveraine. «Le plus important, c'est de se qualifier, mais ce serait mieux en deux matches», sourit Petar Aleksic. «Cela laisserait davantage de temps pour préparer la demi-finale.»

Une demi-finale où Union Neuchâtel pourrait affronter Swiss Central ou Chêne. Deux des trois équipes contre qui il s'est incliné...

On sent les Unionistes gonflés à bloc, eux qui n'ont donc plus perdu depuis deux mois. «C'est un drôle de programme», lâche le coach, dubitatif. «Je ne comprends pas pourquoi trois séries (réd: quarts, demi-finales et finale) au meilleur des trois matches sont réparties en presque deux mois. C'est très difficile de garder les joueurs sous pression. Mais bon, c'est une première expérience pour tous, une première opportunité de remporter un championnat.» /FTR

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