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Les Suissesses battues par un leader bien trop fort pour elles

20 août 2009, 11:25

L'équipe de Suisse féminine n'a pas pesé très lourd face au Monténégro dans le cadre de l'EuroBasket 2009 de Division B. Les joueuses de Milenko Tomic se sont inclinées 76-46 devant 500 spectateurs. A l'aller, il n'y avait eu que 10 points d'écart (60-50), mais «il manquait une de leur meilleure joueuse et on avait mieux joué», soufflait la capitaine Karen Twehues dans la fournaise de la Riveraine.

Hier, il y avait un leader et un dernier de la classe et, franchement, ça s'est vu. «On a foiré le début de match», avouait Caroline Turin. «On prend dix points d'entrée, qu'on retrouve à la fin, l'écart devrait être de 20 points, pas de 30.» Thibaut Petit, l'ex-coach d'Université, était même un chouia plus optimiste: «Avec un gros match, vous devez perdre de 15 points.» «Il n'y a pas non plus de miracle», relançait la Vaudoise. «A ce niveau-là, une fois que les filles sont parties, il est difficile de revenir...»

Plus petites et donc moins physiques que les Monténégrines, les Suissesses auraient dû «compenser» avec l'adresse, une bonne vitesse de course, un jeu de passes rapide et un collectif parfaitement léché fait d'automatismes et de schémas excellemment rodés. Avec ces armes-là, Université avait réussi à bousculer la hiérarchie en Coupe d'Europe. «On a manqué de cohésion, c'est vrai, mais par rapport à Uni, il nous manque également une joueuse (réd: comme Cameo Hicks) capable de jouer en percussion», précisait Caroline Turin.

Avec quatre joueuses culminant entre 1m91 et 1m96 (contre une fille à 1m84 comme mât de cocagne helvétique), le Monténégro s'est simplement goinfré dans la raquette. Les Suissesses ont pris un rebond offensif (!) et 14 rebonds défensifs, contre 11 et 26 ballons captés en vol pour leurs adversaires. «On a été dominé dans ce secteur, mais je suis content de la réaction de l'équipe en seconde période (réd: gain du troisième quart 18-15)», assurait Milenko Tomic. «Les filles se sont battues et ont joué de manière plus agressive. C'est bien d'affronter des équipes aussi fortes, cela permet de progresser.» Karen Twehues opinait du chef: «Même dans un match aussi difficile que celui-là, on apprend toujours des choses...»

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