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Le salut d'Uni est à chercher du côté de l'envie et l'énergie

Université est dos au mur en finale de LNA féminine contre Sierre, qui pourrait fêter un premier titre de champion ce soir en Valais (20h30). La clé du match est à chercher du côté de l'attitude, de l'envie, du mental. Et pas seulement pour les filles en charge du jeu intérieur. Le salut sera collectif.

13 mai 2009, 08:41

Vaincre et s'offrir un cinquième match décisif à la Riveraine vendredi, ou se retirer battu et laisser filer un deuxième titre de champion de Suisse après l'échec du printemps dernier face à Riva. Rien de plus, rien de moins. Ce quatrième acte de la finale de LNA féminine entre Université et Sierre (à 20h30 ce soir en Valais) a le mérite de la clarté.

Menées 2-1 dans la série, les Neuchâteloises sont dans l'obligation de l'emporter pour offrir un «petit frère» au sacre de 2007. Le hic, c'est qu'après avoir longtemps séché sur sa copie, Sierre a trouvé la parade face aux filles de Thibaut Petit. La faille décelée - le jeu intérieur - ne date pourtant pas d'hier et cette «faiblesse» n'a pas empêché Uni de cartonner, avec un seizième de finale en Eurocup, des succès en Coupe de Suisse et de la Ligue et un statut de leader au terme du championnat régulier.

«Nous avons toujours compensé notre petite taille par un surplus d'agressivité, un jeu rapide en attaque et collectif en défense, ainsi qu'en inscrivant nos paniers quand il le fallait», souffle Cameo Hicks, l'une des deux intérieures titulaires avec Katalin Kurtosi. Ce qui fonctionnait hier ne marche plus aussi bien aujourd'hui, mais la «faute» n'en incombe pas aux seules Neuchâteloises. «Sierre a progressé et a appris à jouer contre nous, ce qui nous oblige à être encore meilleures pour rivaliser», glisse l'Américaine. «Pour les contrer, on doit jouer rapidement et s'aider les unes les autres. Ce n'était pas si mal lors des deux derniers matches, que l'on a certes perdus, mais on peut encore faire mieux. Les rotations doivent apporter un peu plus. Si l'on gagne, ce sera au prix d'une défense de fer.»

Pour Katia Clément, «Sierre est individuellement plus fort qu'Université, mais pas collectivement». Lors des deux derniers duels, pourtant... «Elles sont intelligentes et professionnelles, et elles savent bien qu'elles seront encore plus performantes si elles parviennent à jouer ensemble», ajuste la Valaisanne. «Elles savent aussi que contre nous, elles sont obligées de le faire.»

Université a disputé dix matches de plus que Sierre cette saison (huit en Eurocup et deux en Coupe de Suisse). Il y a un peu d'usure normale et quelques traces de lassitude, mentale et physique. «Ce n'est pas une raison ni une excuse», tonne Cameo Hicks. «On joue une finale! Il faut oublier la fatigue, les bobos et donner tout ce que l'on a lors des quatre jours qu'il nous reste. A chaque fois que l'on a eu des gros matches à jouer, on a su mettre de l'énergie. On a prouvé que l'on pouvait être une grande équipe en jouant de manière solidaire et collective. La clé de ce match, c'est nous, définitivement!» Katia Clément prend la balle au rebond: «La solution, on l'a dans nos mains, mais surtout dans nos têtes...»

En l'absence d'une «vraie» joueuse No 5, Cameo Hicks et Katalin Kurtosi sont contraintes d'enfiler un costume de pivot pas tout à fait à leur mesure et d'aller au charbon. «Peu importe à quel poste on joue», coupe la Californienne. «Quand on est sur le terrain, il faut juste travailler dur et donner le meilleur de soi. Si toutes les filles affichent un tel état d'esprit, tout deviendra possible...» /PTU

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