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Le basket s'invite dans les Franches-Montagnes

12 janv. 2011, 09:54

Bastion du volleyball et de VFM en particulier, la salle de la Pépinière des Breuleux accueille exceptionnellement ce soir (20h) le basketball. En effet, Boncourt a choisi de disputer son quart de finale de Coupe de Suisse contre Monthey dans les Franches-Montagnes.

«C'est une des premières fois que nous effectuons ce genre d'opération», glisse d'emblée Pierre Meier, président du club jurassien. «Pour obtenir la licence pour la Ligue nationale A, nous avons besoin d'une salle de réserve. Comme les responsables de la Pépinière - la commune des Breuleux - ont fait les efforts nécessaires pour mettre la salle aux normes, nous leur avions promis d'y disputer notre premier match de Coupe», continue le président de la «Red team».

Mais, au-delà des «contraintes» administratives, c'est également dans une opération séduction que se lance le BC Boncourt, lui qui organise par ailleurs une journée de détection pour les jeunes nés entre 1994 et 1997 samedi à Porrentruy. «Il est aussi de notre devoir de faire connaître le basket au-delà des frontières ajoulotes», relance Pierre Meier, qui pourrait également profiter de l'occasion pour appâter de nouveaux sponsors.

Si le président boncourtois ne pouvait estimer l'affluence de ce soir, il se voulait positif et surtout pas à court d'arguments pour convaincre les indécis. «Nous devrions atteindre les 400-500 spectateurs (réd: la capacité de la salle avoisine les 700 places)», projetait-il. «L'occasion est belle d'assister à un beau spectacle. Les Jurassiens qui ne nous connaissent pas ont l'opportunité de découvrir une belle équipe de Boncourt, actuelle sixième du championnat de LNA, qui rencontre le cinquième.» On signalera que le visiteur montheysan est coaché par Thibaut Petit, entraîneur à succès des filles d'Université entre 2006 et 2009. «Je ne sais pas si les Neuchâtelois sont nostalgiques de son passage», convient Pierre Meier, qui pourrait bénéficier de l'aura du Belge pour «recruter» quelques spectateurs neuchâtelois.

Enfin, le président boncourtois n'estime pas prendre un «risque» sportif en délaissant le temps d'une soirée son habituel Chaudron. «L'esprit du lieu n'est pas le même qu'à domicile, mais il faut voir plus loin et plus large», continue Pierre Meier. «Cette opération vaut le coup et elle nous permet aussi de sensibiliser les Jurassiens à l'importance de posséder des infrastructures de qualité. C'est une condition sine qua non pour que les clubs puissent leur offrir du spectacle.»

Avec tout cela, les amoureux du basket n'ont plus d'excuses. /epe

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