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Wavre et Stamm à l'assaut des pièges de la «Jacques Vabre»

28 oct. 2011, 10:24

La 10e édition de la Transat Jaques Vabre partira dimanche du Havre avec deux marins suisses en lice, Bernard Stamm et Dominique Wavre. Les équipages doivent rallier Puerto Limon, au Costa Rica, en déjouant les nombreux pièges que la météo leur promet.

Le parcours des monocoques Imoca et Class40 est long de 4730 milles (8759 km), celui des multicoques Multi50 de 5323 milles (9858 km). La course devrait se jouer en un peu moins de deux semaines. Il est fort probable de voir les concurrents, surtout les multicoques, rapidement faire cap au Sud pour prendre les alizés au large de Gibraltar. Les embûches seront nombreuses, comme l'anticyclone des Açores, de possibles dépressions tropicales ou encore l'évolution en mer des Caraïbes, où vents du Pacifique et des Caraïbes s'affrontent souvent.

Wavre manque de pratique

Véritables stars de la Transat, les Imoca focaliseront l'attention, surtout avec les cinq embarcations de nouvelle génération engagées sur cette édition 2011. Dont le Cheminée Poujoulat de Bernard Stamm, mais aussi Virbac-Paprec (Jean-Pierre Dick, lauréat en 2003 et 2005), PRB (Vincent Riou), Banque Populaire (Armel Le Cleac'h) et Macif (François Gabart, 2e en 2009).

Le Vaudois Bernard Stamm, qui fera équipe avec le Français Jean-François Cuzon, s'est déjà illustré sur la Jacques Vabre, terminant troisième en 2007. Pour sa cinquième participation, il s'est offert un bateau flambant neuf très «vaudois»: si la coque sort du chantier Decision à Ecublens (VD), le pilote automatique a été conçu par l'EPFL (Ecole polytechnique fédérale). «Après un début de semaine en flux tendu, le bateau est prêt», explique sur le site de Stamm Gautier Lévisse, l'ingénieur qui suit la construction de Cheminées Poujoulat depuis 2010. «Aujourd'hui (réd: mercredi), on rentre petit à petit dans la course, dans le vif du sujet.»

Figurant au rang des outsiders, Dominique Wavre et sa compagne Michèle Parret (Fr) apprennent eux à évoluer avec le nouveau mât de Mirabaud. «Tout s'est parfaitement bien passé», assurait le Genevois il y a quelques jours sur son site. «Nous avons rencontré quasiment tout l'éventail des conditions possibles, et nous avons tiré sur le bateau à fond. Il s'est très bien comporté. Nous naviguions quasiment en permanence à 100% des polaires du voilier, c'est-à-dire de la vitesse théorique maximale en fonction des conditions. C'est très bon signe. Par contre, nous manquons clairement de pratique dans les manœuvres, car tout le plan de pont a changé. J'espère qu'il n'y aura pas trop de manœuvres au départ.» / si

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