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Vendée Globe: Bernard Stamm affirme ne jamais avoir demandé de l'assistance

Le skipper suisse Bernard Stamm, engagé dans le Vendée Globe, a affirmé dimanche n'avoir "à aucun moment demandé de l'assistance" lors de ses escales pour réparer les hydrogénérateurs de son bateau.

30 déc. 2012, 18:33
Bernard Stamm a repris la mer. Le Saint-Preyard affirme ne jamais avoir demandé de l'assistance lors de son escale technique. Il attend la réponse du jury.

Après la ribambelle de misères, la course reprend ses droits. Reparti le 28 décembre de Dunedin – son lieu de mouillage, en Nouvelle-Zélande, où il avait effectué ses réparations –, Bernard Stamm file à plus de 18 nœuds. Et grappille des milles.

De quoi redonner le sourire au skipper de Saint-Prex, 10e du Vendée Globe, même si ce dernier est sous le coup d’une réclamation auprès du jury de la course.

L’enquête dont le Vaudois fait l’objet n’altère cependant pas son optimisme. «J’ai envoyé mon rapport au jury. A aucun moment je n’ai demandé de l’assistance. Mon but était de mettre le bateau en sécurité», s’est défendu Bernard Stamm sur les ondes du Vendée Globe, hier.

Le navigateur helvétique attend désormais le verdict des officiels. «Il faut laisser le jury faire son travail. Je suis plutôt confiant. Je pense avoir agi dans le bon sens, même si ces histoires sont toujours compliquées», a-t-il encore avoué.

Pouvoir enfin quitte le chantier

Cinquante jours après être parti des Sables d’Olonne, à naviguer en mer, sur et au creux de la vague, Bernard Stamm se réjouit avant tout de délaisser sa caisse à outils. Il a réparé ses hydrogénérateurs défectueux, source d’ennuis répétés depuis la veille de Noël.

Ceux-là même qui lui ont coûté tant d’énergie, pour ne plus être en capacité d’en produire, justement. «Je suis content de mes réparations, même si l’hydrogénérateur de tribord – celui qui a merdé – recharge moins bien. Mais à cette vitesse-là, c’est suffisant pour charger les batteries», a ajouté le Saint-Preyard.

Aujourd’hui, Bernard Stamm aspire à pouvoir régater; à quitter le chantier; sortir de la «salle de bodybuilding». «Je suis en bonne voie, jure-t-il. Je peux faire ma route à vitesse normale.»

Il a ainsi eu la possibilité de recharger les batteries. Pas seulement celles de son bateau; les siennes aussi. «J’ai pu dormir un peu, me reposer et me nourrir», confirme le navigateur helvétique. Bien que distancé de la tête de la course, le Vaudois peut désormais fixer son horizon, sans limite.

Direction le Cap Horn. «Quand j’étais arrêté, je me retrouvais incapable de dire ce qui allait se passer au-delà des deux prochaines heures. C’était super usant.»

De bonnes conditions

A présent – et même s’il navigue encore dans le brouillard – Bernard Stamm se retrouve à nouveau dans le vent. «Les conditions sont bonnes, ça se passe plutôt bien.»

En 24 heures, le skipper suisse a alors parcouru 411 milles; pour se rapprocher – hier en toute fin d’après-midi – du Français Arnaud Boissières, 9e.

Après son lot de mésaventures – il a également perdu une nouvelle fois sa colonne de winch –, le Saint-Preyard se retrouve toutefois bien loin des meilleurs. Il pointe à plus de 2800 milles du duo tricolore Armel Le Cléac’h et François Gabart, grands dominateurs de ce Vendée Globe.

Bernard Stamm l’a dit, en repensant à ses derniers jours pénibles: «Il y a toujours le moyen de jeter l’éponge et d’appeler au secours, mais ce n’est pas le but du jeu.» Ce n’est surtout pas dans son caractère.

Suivez la course en direct sur le site des organisateurs
 

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