«C’est un jeu ancestral. Il faut perpétuer cette tradition.» Président de l’association intercantonale des joueurs de boules, Claude-Alain Vuillème n’est de loin pas insensible à l’histoire de la discipline – inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Très répandu dans nos contrées à la fin du 19e et au début du 20e siècle, le grand jeu neuchâtelois a perdu de son lustre. «A l’époque, on trouvait beaucoup plus de pistes, dans de nombreuses métairies des alentours. Dans les années 1980-1990, on comptait encore une centaine de joueurs. Nous ne sommes plus que 31 aujourd’hui», reprend le président. C’était l’époque où les jeux étaient situés en extérieur. «Peut-être souffrons-nous du fait d’être un peu cachés. C’est pourquoi nous avons décidé de nous lancer dans le projet du Grand-Sommartel (lire ci-contre).»
Aujourd’hui limité géographiquement aux Montagnes neuchâteloises – des pistes ont existé à Neuchâtel, au Val-de-Travers et au Val-de-Ruz –,...