«C’est le champion d’une longue course, un exemple d’intégrité et d’exigence. Il a survécu à trois présidents et à trois codes.» Travis Tygart, le fameux patron de l’Usada (agence américaine antidopage) et tombeur de Lance Armstrong, a rendu ce vibrant hommage à David Howman (66 ans) hier à Lausanne lors du symposium de l’AMA (Agence mondiale antidopage). Directeur général de l’AMA depuis 2003, le Néo-Zélandais s’apprête à passer le témoin au Vaudois Olivier Niggli dès le mois de juillet. Une page va se tourner pour lui et pour cette institution. Interview.
David Howman sans l’AMA et l’AMA sans David Howman, est-ce vraiment possible?
Ce n’est jamais bien d’occuper un tel poste aussi longtemps. Dans ma carrière professionnelle, en tant qu’avocat, ou de dirigeant sportif (réd: à la fédération néo-zélandaise de tennis, notamment), c’est la première fois que ça m’arrive. Pour moi, c’est le moment de partir et de laisser l’AMA...