PyeongChang, à 80 kilomètres seulement de la frontière (fortement militarisée) avec la Corée du Nord, cadre des Jeux olympiques d’hiver, sera, jusqu’à l’ouverture des Jeux et plus vraisemblablement tout au long de l’événement, au cœur de l’actualité géopolitique.
Centre de tension et de crispation entre les Etats-Unis et la Corée du Nord avec la poursuite de la progression des programmes nucléaire et balistique de la Corée du Nord. Ainsi, l’annonce d’une possible participation de la Corée du Nord aux Jeux de PyeongChang (9-25 février), même réduite à une poignée d’athlètes, provoque des remous outre-Atlantique.
«Autoriser la Corée du Nord de Kim Jong-un à participer aux Jeux d’hiver reviendrait à légitimer le régime le moins légitime de la planète. Je suis confiant dans la décision de la Corée du Sud de rejeter cette offre absurde, et j’ai l’intime conviction que si la Corée du Nord se rend aux Jeux, nous n’irons...