«Fred, il y a du vent là-bas?», lance Joël Broye, le président du CVN (Cercle de voile Neuchâtel) et du comité de course à son collègue. «Je pense que vers l’est, il y en a plus, mais c’est difficile à dire», lui répond-il. «Mais après, si on va trop vers la Tène et Gampelen, il n’y aura plus assez de fond.» Dilemme. Que faire lorsque tous les voiliers sont dehors mais que le vent ne se fait pas sentir? Eh bien il faut attendre, tout simplement. Car en dessous de quatre nœuds, pas de départ, c’est la règle. Les bateaux se traînent, les T-shirts tombent, les équipages s’allongent et l’heure est à la bronzette. «Si tu veux faire de la voile, tu dois accepter de ne pas avoir de vent, c’est le jeu», explique Joël Broye.
Le départ primordial
Après quelques heures à attendre: «Là-bas, une risée!» Un...