«Comment je me sens? Honnêtement, je ne sais pas!» A quelques minutes de prendre son envol, Audrey ne savait pas où se mettre. Cette novice s’apprêtait à prendre pour la première fois les commandes d’un parapente seule sur une colline proche de Métabief, en France, non loin de la frontière suisse et d’Yverdon. L’appréhension, mélangée à de l’excitation, était palpable.
En cette période estivale, il n’est pas rare d’observer des pilotes avec leur voile colorée en plein vol lorsque nous levons les yeux au ciel. «S’envoyer en l’air» n’a jamais semblé aussi simple. Mais derrière ce côté «fun» et libérateur se cache un sérieux non négociable: ne s’improvise pas parapentiste qui veut. De la patience, une licence, du matériel et quelques sous sont le prix à payer pour s’offrir un voyage à hauteur d’oiseau allant d’une minute à plusieurs heures.
Un côté (extrêmement) fun
«Chaque vol est une nouvelle expérience....