A huit mois des JO d’été (du 5 au 21 août), l’agglomération, vaste chantier à ciel ouvert, poursuit sa mue. Si les Cariocas, comme on appelle les habitants de Rio, en redécouvrent certaines parties, leur quotidien est devenu un enfer. La métamorphose ne fait pas l’unanimité alors que les inégalités croissantes étranglent ses habitants.
Les mauvaises langues le comparent à un gigantesque climatiseur. Les plus imaginatifs, à un insecte à la carapace métallique, voire à un squelette de dinosaure. Quoi qu’il en soit, le «Museo do Amanha», littéralement le «Musée de demain», inauguré le 17 décembre, ne laisse pas indifférent.
Qu’on ne s’y trompe pas: il n’y a aucun robot, drone ou laser futuriste. Signé par l’architecte espagnol Santiago Calatrava, le bâtiment invite plutôt le visiteur à une promenade entre la création de l’univers et l’avenir de l’humanité, le poussant à réfléchir à l’action de l’homme sur son environnement. A...