Si Daniel Pellaton n’a pas manqué la moindre étape depuis les débuts du Tour du canton, Edouard Benoit est d’une fidélité tout aussi exemplaire. Le Ponlier de 74 ans disputait hier, dans son fief des Ponts-de-Martel, sa 191e étape d’une boucle cantonale qu’il affectionne tout particulièrement.
Doyen de l’épreuve l’alerte No 4946 a tout de suite été conquis par une course à qui il n’a fait que six petites «infidélités» en 32 ans. «Je disputais quelques courses quand un ami m’a parlé de la création d’un Tour du canton. C’était deux ou trois jours avant la première étape», se souvient Edouard Benoit. «J’y ai tout de suite pris goût, à fond.»
A fond. Pour le meilleur et pour... le meilleur. «Cette épreuve a superbement grandi. L’ambiance y est familiale. Il m’arrive de croiser des gens dans le civil et un regard suffit pour remarquer qu’on se connaît du Tour...