C’était le 23 octobre dernier. Le monde découvrait la minisérie «Le jeu de la dame» et le visage d’Elizabeth Harmon, une orpheline américaine surdouée des échecs. En une semaine, la trajectoire de cette héroïne à la santé et à l’histoire personnelle chaotiques totalisait déjà 62 millions de vues sur Netflix. Un record pour l’entreprise américaine.
Inspirée du roman éponyme de Walter Tevis publié en 1983, la série a aussi offert une visibilité inespérée aux échecs. Mondial, le phénomène n’a pas épargné le canton de Neuchâtel. Six mois après, les commerces se frottent les mains. Les clubs sont plus mitigés.
Les livres et les échiquiers s’arrachent
Dans le dernier numéro de son magazine «Aimer lire», Payot annonce des chiffres qui donnent le tournis. En novembre dernier, le groupe a enregistré une augmentation de 472% des ventes des ouvrages édités par Olibris, un spécialiste du jeu d’échecs, par rapport au même...