C’est l’histoire d’un sport confidentiel devenu populaire. L’escalade, plus particulièrement l’escalade de bloc en salle, est devenue une discipline accessible à chacun et pratiquée par (presque) toutes et tous.
Ali Chevallier, l’un des fondateurs de la salle Asenaline, à Neuchâtel, est un témoin privilégié de cette ascension. «Auparavant, quand tu disais aux gens que tu faisais de la grimpe, ils te demandaient: ‘Quelle montagne escalades-tu?’ Désormais, ils te rétorquent: ‘Dans quelle salle vas-tu?’»
Passionné depuis l’enfance, le moniteur était responsable du mur de grimpe de bloc «Boulder» durant Expo.02. Selon lui, tout s’est enchaîné dans le canton de Neuchâtel depuis cette manifestation.
Le «Boulder», le mur de grimpe, ne désemplissait pas lors d’Expo.02, se souvient Ali Chevallier. Photo: archives Christian Galley
Surfer sur la vague
«Le stand ne désemplissait pas. Tout le monde voulait tenter sa chance», se remémore-t-il. «Avec mes amis, nous nous sommes promis de trouver un endroit...