«J’étais spectateur à Estavayer il y a trois ans. J’étais admiratif et je rêvais d’être dans l’arène avec les autres lutteurs. C’est à ce moment-là que je me suis fixé comme objectif d’être à Zoug cette année.»
Kilian Colo sait ce qu’il veut. Ses propos transpirent la détermination. L’amour de sa discipline est palpable et c’est sans une once d’agressivité que le Saint-Sulpisan nous parle de son sport. «Je me réjouis d’y être. Je serai comme un enfant dans un parc d’attractions», salive-t-il.
Le colosse de 20 ans sera, ce week-end à Zoug, l’unique représentant neuchâtelois dans la sciure de la Fête fédérale de lutte suisse. «Cela ajoute une petite pointe de pression, mais c’est avant tout une fierté», glisse celui qui est désormais la locomotive de la discipline dans le canton.
Des valeurs saines
«La lutte ronronne un petit peu dans le canton. J’invite tout le monde à s’y...