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Jeux olympiques de Rio: l'Ethiopienne Almaz Ayana pulvérise le record du monde du 10000m

Vendredi au Jeux olympiques de Rio, l'Ethiopienne Almaz Ayana a pulvérisé le record du monde du 10000m de 14 secondes. Il était détenu par la Chinoise Wang Junxia depuis 23 ans.

12 août 2016, 16:55
/ Màj. le 12 août 2016 à 17:04
Ayana ne disputait que le deuxième 10'000 m de sa carrière, pour sa première année sur la distance.

Hallucinante finale du 10'000 m féminin vendredi à Rio pour le début des compétitions d'athlétisme! L'Ethiopienne Almaz Ayana, en accélération progressive, a pulvérisé de 14 secondes le record du monde de la Chinoise Wang Junxia, vieux de 23 ans, en 29'17''45.

Ayana ne disputait que le deuxième 10'000 m de sa carrière, pour sa première année sur la distance. Le record du monde de Wang (29'31''78) a semblé très longtemps inabordable. Il avait été établi en 1993 aux Mondiaux de Stuttgart, à l'époque où les Chinoises affirmaient carburer au "sang de tortues molles".

Vendredi, sous la pluie, Ayana, championne du monde en titre du 5000 m, a non seulement effacé cette marque mais aussi fait le désespoir de sa compatriote Tirunesh Dibaba, double tenante du titre, qui espérait réussir un historique triplé mais finit 3e en 29'42''56. L'argent revient à la Kényane Vivian Cheruiyot en 29'32''53.

 

Ayana avait fait fureur une première fois l'an dernier aux Mondiaux de Pékin. Elle avait remporté le 5000 m en 14'26'', un temps canon, malgré un début de course lent sur les 2 premiers kilomètres. La façon dont elle avait soudain fait exploser le peloton a fait dire aux spécialistes qu'elle avait alors signé le plus beau 5000 m de tous les temps. Son record du monde du 10'000 m n'est donc en soi pas une sensation. En revanche, la façon dont il a été obtenu, en finale des Jeux et pour la première course en athlétisme à Rio, est une grande nouveauté. Tout ça à 11h du matin, heure locale, une heure où les athlètes n'ont pas l'habitude de faire exploser les chronos.

En outre, Ayana a dû doubler de nombreuses concurrentes, parfois slalomer un peu, dans un peloton fort de 37 athlètes. La Kényane Alice Nawowuna avait tiré les marrons du feu en durcissant la course sur les 5 premiers kilomètres. Elle l'avait fait en pour sa compatriote Vivian Cheruiyot, en très grande forme - elle a elle-même frôlé le record de Wang avec sa 2e place -, mais pas autant que la supersonique Ayana.

Cette dernière est la moins connue des stars éthiopiennes (Tirunesh et Genezebe Dibaba, Meseret Defar...), mais a désormais sa place au sommet de l'Olympe, à double titre.

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