«Quand quelque chose me met le moral en bas, je repars tout de suite sur du positif. J’étais sur mon lit quand j’ai appris la nouvelle et je suis directement parti à l’entraînement. Je ne suis jamais mal après une séance. Bien sûr, je vais y repenser, mais il ne faut pas rester figé et cela ne remet pas en cause tout le reste de mon projet. Je continue ma route, peu importe ce qui peut arriver.»
C’est à Saint-Mortiz, la Mecque du bobsleigh, que Yann Moulinier a appris qu’il ne serait pas du voyage de PyeongChang pour les Jeux olympiques. Par e-mail, une demi-heure avant que Swiss Olympic ne rende publique la sélection. «Je n’ai pas encore eu d’explications de la fédération. J’espère que j’en aurai», réagissait-il mercredi après-midi. «Mais je savais que ce serait ‘chaud’et que la décision pouvait aller dans les deux sens.»
C’est donc sur...