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«Je n'arrêterai pas en cas d'échec»

05 nov. 2011, 07:27

Viktor Röhtlin, vous disputerez votre 22e marathon demain à New York (dès 14h40 heure suisse). Quelle sera votre tactique?

Je me prépare mentalement à être rapidement contraint de courir seul. Les Africains vont s'attaquer au record du parcours, et je ne devrai pas suivre leur rythme. Je suis cependant persuadé que je pourrai dépasser quelques coureurs pendant le dernier tiers de la course.

Est-il réaliste de viser une place parmi les dix premiers?

Un top 10 constituerait une très grande performance. Certains grands noms manquent à l'appel, mais la concurrence a tout de même déjà été moins rude qu'en 2011. Je m'en tiens à cet objectif, même s'il sera extrêmement difficile à remplir.

Comment jugez-vous votre forme?

Elle est meilleure qu'avant les championnats d'Europe 2010, où j'avais conquis l'or. Mais j'avais l'impression de me sentir mieux encore ce printemps avant le marathon de Londres. Ma vélocité est moins importante que ce que j'aurais espéré. J'ai probablement un peu plus facilement trouvé la forme l'hiver dernier au Kenya qu'à la fin de cet été.

Vos deux derniers marathons (abandon à New York l'an passé et décevant 11e rang à Londres) ne se sont pas déroulés comme vous le souhaitiez. Courrez-vous face à vos adversaires, ou face à vous-même?

New York ne se situe pas à la croisée des chemins pour moi. Pas du tout. Je n'annoncerai pas ma retraite dimanche, même si je manque totalement mon affaire. Je suis bien conscient que la série que j'ai commencée en 2005, avec le 7e rang à New York, la médaille d'argent aux Européens de Göteborg, le record de Suisse à Zurich, le bronze aux Mondiaux d'Osaka, le record de Suisse à Tokyo, le diplôme olympique à Pékin et le titre européen à Barcelone, est exceptionnelle. Il est tout à fait normal de connaître de nouveaux coups de mou.

Ce marathon de New York est-il la répétition générale avant votre dernier grand rendez-vous, les JO 2012 à Londres?

Oui. A Londres, ce sera également la place et non le chrono qui comptera. Les courses tactiques me plaisent. Ce sont elles qui font l'histoire de cette discipline, et non pas les courses dans lesquels six ou sept lièvres permettent aux meilleurs de réaliser de superbes chronos. / si

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