«On fait du break sur un bateau! T’imagines?» Gabriel a raison: le contexte n’est pas banal pour un danseur.
Postés au large de la baie de l’Evole, lui, ses potes et plusieurs dizaines d’autres breakeurs neuchâtelois en herbe assistent à un spectacle extraordinaire: quatre paires d’artistes se succèdent sur le plancher du pont supérieur d’«Idée Suisse», l’embarcation de la Société de navigation sur les lacs de Neuchâtel et Morat SA (LNM), et enchaînent des mouvements de contorsionnistes.
Faisant face à la collégiale de Neuchâtel, les danseurs semblent se jouer de la gravité. La houle du lac? Ils s’en moquent. L’ambiance est au diapason du caractère unique de «Breaking on the lake», nom de l’événement concocté par Groove, une association de breaking installée à Monruz.
Comme des poissons dans l’eau
Le principe? Des «battles» (ou duels) mettaient aux prises de «véritables légendes» – tel que...