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A Santiago du Chili, les jeunes karatékas suisses pris au piège des émeutes

Le Neuchâtelois Franco Pisino, coach des équipes nationales de jeunes de karaté, s’exprime sur les trois jours de peur intense qu’a vécu la délégation helvétique – qui comptait, notamment, trois athlètes neuchâtelois et un jurassien – à Santiago du Chili, au milieu des émeutes. Avant de décider de renoncer aux compétitions du championnat du monde cadets, juniors et M21 et de rentrer en Suisse.

25 oct. 2019, 10:35
Manifestants antigouvernementaux à Santiago du Chili, le 23 octobre 2019.

«Nous avions vraiment peur pour notre sécurité. Nous ne pouvions pas amener des enfants à la guerre.» C’est en ces termes que s’exprime Franco Pisino, un des entraîneurs des équipes nationales de karaté jeudi soir, tout juste revenu en territoire helvétique.

Le Neuchâtelois, ainsi que l’ensemble de la délégation helvétique composée de quatre techniciens, trois arbitres, un staff médical et 18 jeunes karatékas (âgés de 15 à 21 ans), ont pris la décision de rentrer en catastrophe en Suisse mercredi matin, pour échapper aux émeutes qui secouent depuis plusieurs jours la capitale chilienne. Ils n’ont donc pas participé aux championnats du monde cadets, juniors et M21 qui se déroulent jusqu’à dimanche à Santiago. Le coach à succès revient sur trois jours en enfer.

«Nous sommes partis samedi en direction du Chili», explique l’entraîneur, également préparateur physique réputé (il a été notamment chargé des footballeurs de Xamax et des basketteurs d’Union)....

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