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En commun c'est bien!

Pour la quatrième année de suite, les Associations jurassienne et neuchâteloise d'athlétisme organisent, ce soir à Colombier et demain à Delémont, un championnat commun. Cette manière de procéder ravit les plus hauts dirigeants des deux bords. Le point avec les deux présidents.

05 juin 2009, 11:01

Les deux présidents, Sébastien Gerber pour l'Association jurassienne (AJA) et Laurent Moulinier pour la Neuchâteloise (ANA), sont unanimes: mettre sur pied un championnat commun a eu des conséquences bénéfiques pour l'athlétisme du coin. Certaines disciplines sous-représentées en raison du manque d'effectif figurent, ainsi, encore au programme, par la grâce de ce rapprochement.

Malgré ces efforts, tous les titres ne pourront pas être attribués cette année par manque de concurrents (minimum trois) inscrits dans certaines disciplines. Autre source d'inquiétude: chez les juniors, le staff technique jurassien ne peut que constater la maigre participation, ce qui peut être interprété comme un mauvais signe pour l'avenir.

Cela dit, mettre sur pied un championnat unique est toujours bien perçu des deux côtés. «Cette solution permet de brasser un volume d'athlètes un peu plus conséquent. Ce fut d'ailleurs l'idée de base ayant déclenché ce processus», note Laurent Moulinier. «Nous nous situons un peu à l'écart des grands centres.» Les bassins d'Yverdon, Lausanne et du Valais sont des points de convergence naturels. «Nous devions nous regrouper afin de rester attractifs et d'offrir une meilleure concurrence aux athlètes», souligne encore le Neuchâtelois.

Son collègue jurassien partage le même point de vue. En sus, il se réjouit de l'attitude des clubs de son association. Ils jouent le jeu et cela s'est encore vérifié à l'occasion du match des six cantons romands voici deux semaines. «Cette situation permet d'assurer la pérennité du championnat», constate Sébastien Gerber. Le président de l'AJA ajoute: «Les athlètes peuvent faire des résultats à des meetings, améliorer leur meilleure performance. Mais à l'issue d'un championnat, le titre et la médaille restent. Ce sont autant de magnifiques souvenirs.» Et autant de motivations supplémentaires pour prendre part à ces joutes.

Petit canton, le Jura peut compter sur l'apport des sociétés de gymnastique (FSG) pour grossir le nombre des athlètes engagés. Cela est également valable pour le Jura bernois et Neuchâtel. Reste que si la situation n'est pas préoccupante chez les plus jeunes - cadet(te)s A et B -, des creux sont constatés chez les dames. «Les filles de 17-18 ans désertent l'activité physique», déplore Sébastien Gerber.

Notons enfin que, lors de l'édition 2008, les Neuchâtelois avaient inclus en parallèle les championnats écoliers. Ce ne sera pas le cas cette année, le Jura n'étant pas encore prêt à assumer une telle organisation. /RGA

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