Denis Oswald, vous étiez président de la commission de coordination pour les JO de 2004 et de 2012. Êtes-vous content de ne pas occuper cette fonction pour Tokyo 2020?
La tâche est évidemment énorme. Il s’agit de relancer toute la machine. Les contrats doivent être renégociés. C’est un travail herculéen.
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On imagine qu’il vaut mieux que les JO de Tokyo aient dû être reportés, plutôt qu’Athènes en 2004 ou Rio en 2016…?
Les Asiatiques ont cette fierté de vouloir montrer ce qu’ils sont capables d’accomplir. Ils veulent montrer au monde qu’ils sont un pays fort, capable de faire face aux coups durs de la nature que sont un tsunami (réd: celui de Fukushima en 2011) et un virus.
Vu de l’extérieur, on a l’impression qu’il y avait eu plus de problèmes à régler...