«J’ai repris cette épreuve pour qu’elle survive, pour perpétuer la tradition. J’aurais les moyens de la développer, mais ce n’est pas forcément un objectif en soi.» Christophe Otz, directeur de Sport Plus et organisateur de Cressier - Chaumont, ne se cache pas. Avec 351 coureurs (dont 23 marcheurs) classés samedi pour sa 44e édition, la doyenne des courses neuchâteloises encore au calendrier se situe dans la moyenne de ces dernières années.
Et tout le monde semble y trouver son compte. «Au début, sa renommée était internationale, la publicité était plus abondante. Aujourd’hui, peut-être manque-t-il quelques participants venant d’autres cantons, mais les gens aiment courir chez eux. C’est très bien ainsi car ce n’est pas une course pour ‘vieux croulants’, les jeunes sont bien présents», relève Jean-Blaise Montandon, le coureur emblématique de Cressier - Chaumont.
«L’engouement pour le BCN Tour est extraordinaire. Mais ici, la ‘clientèle’est différente. C’est quand même raide...