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«Chers fans, vous nous manquez», l'humeur de Julian Cerviño

L'imposition des huis clos dans les stades de Suisse crée un vide pour les acteurs des rencontres sportives, mais aussi pour l'entourage des équipes et les représentants des médias. Voici le billet d'humeur de notre journaliste Julian Cerviño.

27 nov. 2020, 17:05
Le vide laissé par les fans peut parfois s'avérer angoissant.

Les représentants des médias font partie des rares privilégiés à pouvoir encore suivre des matches en présentiel. Mais est-ce vraiment un privilège?

Franchement, suivre une rencontre sportive dans une patinoire, un stade ou une salle vide, c’est vraiment attristant et, presque, angoissant. Ce vide et ce silence, à peine entrecoupés par les annonces du speaker, des paroles des joueurs et, surtout, des harangues des entraîneurs, rend ce «spectacle» sinistre et lugubre. 

L’autre soir, en quittant la patinoire des Mélèzes plongée dans la pénombre, votre serviteur a presque eu peur. Cette impression de solitude ressentie dans cet endroit d’habitude bruyant et plein de vie après un match était horrible.

Ne pas pouvoir refaire la partie avec les fans après le coup de sifflet final, ne pas les saluer avant et pendant le match. Ne pas discuter, rigoler, confronter ses idées, c’est frustrant et triste. 

On le remarque plus que jamais: une manifestation sportive, que ce soit un match ou une compétition toute simple, c’est aussi – et surtout – un événement social devenu presque essentiel. Alors, oui, chers fans, vous nous manquez!

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