«J’ai toujours rêvé d’être un champion de tennis. Mais à 12 ans, j’ai dû arrêter tout entraînement pendant plus de six mois. Ce jour-là, j’ai su que ce serait dur de revenir au meilleur niveau». Lucas Fivaz a aujourd’hui 14 ans. Il suit la filière sport-études depuis le début de son école secondaire.
Il y a deux ans, pendant un match de tennis en Suisse alémanique, il ressent une «gêne» dans le genou droit. Il ne s’en inquiète pas autrement, continue son match et se dit qu’il fera le point plus tard. Dans les jours qui viennent et lors de ses différents entraînements (près de dix heures par semaine), cette «gêne» devient douleur. Et cette douleur se transforme en enfer.
«Je ne pouvais plus monter ou descendre les escaliers. Je me mettais sur les fesses et me poussais avec les bras. Parfois, quand je me promenais en ville, j’ai dû...