En 2019, la lutte antidopage ressemble toujours au jeu des gendarmes et des voleurs. Mais dans une version plus sophistiquée, où les premiers espèrent avoir gagné un peu de terrain sur les seconds, selon des experts présents à la conférence mondiale sur le dopage dans le sport.
Mardi, un officier de police autrichien, qui a participé à l’enquête «Aderlass» («saignée» en allemand) sur un réseau de dopage sanguin démantelé début 2019, a jeté un froid lors de la conférence, qui s’est achevé hier à Katowice. Pour cet enquêteur, Franz Schwarzenbacher, l’affaire Aderlass, ce sont «trente sportifs», notamment dans l’élite du cyclisme et du ski de fond, qui ont eu recours à des autotransfusions, «parfois deux fois par jour», à de l’EPO et de l’hormone de croissance.
«Complexe»
«Ces sportifs étaient testés beaucoup, beaucoup de fois, avec des contrôles d’urine et de sang, et tous les tests étaient négatifs», entre...