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Cache-cache toujours plus sophistiqué

Le jeu des gendarmes et des voleurs ne baisse pas d’intensité. Pour certains, les enquêtes sont plus efficaces que les contrôles.

08 nov. 2019, 00:01
The pack rides during the first stage, a 166,6 km race between Fribourg and Delemont during the 72th Tour de Romandie UCI ProTour cycling race in Le Landeron, Switzerland, Wednesday, April 25, 2018. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) SWITZERLAND CYCLING TOUR DE ROMANDIE

En 2019, la lutte antidopage ressemble toujours au jeu des gendarmes et des voleurs. Mais dans une version plus sophistiquée, où les premiers espèrent avoir gagné un peu de terrain sur les seconds, selon des experts présents à la conférence mondiale sur le dopage dans le sport.

Mardi, un officier de police autrichien, qui a participé à l’enquête «Aderlass» («saignée» en allemand) sur un réseau de dopage sanguin démantelé début 2019, a jeté un froid lors de la conférence, qui s’est achevé hier à Katowice. Pour cet enquêteur, Franz Schwarzenbacher, l’affaire Aderlass, ce sont «trente sportifs», notamment dans l’élite du cyclisme et du ski de fond, qui ont eu recours à des autotransfusions, «parfois deux fois par jour», à de l’EPO et de l’hormone de croissance.

«Complexe»

«Ces sportifs étaient testés beaucoup, beaucoup de fois, avec des contrôles d’urine et de sang, et tous les tests étaient négatifs», entre...

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