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Sports de combat: un long chemin de croix avant peut-être l’eldorado

Ils sont une poignée de Neuchâtelois à rêver de briller, un jour, dans les organisations d’arts martiaux mixtes et de kickboxing les plus réputées de la planète. Eclairage en marge du Lions Fighting Championship VII, qui s’est tenu samedi à la place du Port, à Neuchâtel.

21 nov. 2018, 11:00
Jason Kalambay (à droite), adepte de kickboxing, va régulièrement s’entraîner en Floride aux côtés de Volkan Oezdemir, la star suisse des arts martiaux mixtes.

Ils étaient, le temps d’une soirée, sous les projecteurs. Samedi, à l’occasion du Lions Fighting Championship VII, les combattants de la Fight Move Academy (FMA) ont mis le feu à la tente de New Port Expo, à Neuchâtel. Avant de retourner dans la semi-obscurité de leur salle d’entraînement.

Dans le milieu des sports de combat, Jason Kalambay, Cris Hadji, Bruno Pinheiro, Marko Kovacevic ou Ange Loosa sont des athlètes connus et reconnus. En dehors, ils sont des personnes presque lambda. «Quand je dis que je suis combattant professionnel, on me demande toujours quelle profession j’exerce», souffle Jason Kalambay (27 ans), adepte de kickboxing qui pèse cinq victoires pour une défaite chez les pros.

Loin des milliers – voire des millions – que touchent les superstars de la planète, les sociétaires de la FMA travaillent à côté pour gagner leur vie. Les arts martiaux mixtes (MMA) ou le kickboxing demeurent une...

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