Soumise à une forte pression après la procédure engagée contre Swiss Boxing (qui lui avait officiellement préféré Sandra Brügger pour l’aventure olympique), Anaïs Kistler a laissé passer sa chance sur le ring zurichois. Durant les trois premières reprises, la Lausannoise était la première en action mais elle ne parvenait toutefois pas à prendre l’ascendant sur sa rivale qui, au fil des minutes, semblait s’acheminer vers la victoire.
Dans la quatrième reprise, Anaïs Kistler perdait un peu ses repères. Moins en ligne, n’utilisant pas assez son allonge supérieure, elle était bousculée par sa rivale bâloise, plus petite. A plusieurs reprises elle lui appuyait sur la tête, ce qui lui valait un avertissement de la part de l’arbitre Benjamain Jagel. Celui-ci pesait lourd dans le verdict délivré par les juges Beat Hausamann, Bertrand Bossel et l’Allemand Holger Kussmaul.