Il n’a pas attendu Emmanuel Macron. Etabli à l’année à Lorient, en Bretagne, Alan Roura est confiné depuis une grosse semaine. Quand le président français a prononcé le reconfinement mercredi dernier, le Genevois s’était se l’était déjà imposé: «Je ne voulais prendre aucun risque: si je suis positif avant le départ, je n’ai pas le droit de partir».
Alors Roura prend son mal en patience. Un point météo chaque matin, histoire de jauger ce que lui réserveront les premiers jours de course. Et encore un peu de temps en famille. Une préparation particulière: «Je ne suis pas vraiment dans ma bulle», décrit-il. «Je suis à la maison, à moitié sous la couette, hyper tranquille. Je ne me pose pas trop de questions, afin de ne pas me stresser pour rien. Pour...