Un appel. Venu du fond du cœur. Avec toute l’expérience de ses 36 ans, forte de ses deux titres olympiques (2008 et 2012) et d’une médaille d’argent (2016), Valerie Adams a choisi de ne pas l’ignorer. «J’ai senti au plus profond de moi-même que je devais terminer ma préparation avec Jean-Pierre, ici à Macolin»», confie la Néo-Zélandaise, rencontrée en début de semaine sur les hauteurs de Bienne. C’est là qu’elle a peaufiné sa forme ces dix derniers jours, avant de s’envoler aujourd’hui pour le Japon.
La lanceuse de poids tenait plus que tout à ses retrouvailles avec «JP», son «JP», celui qu’elle qualifie volontiers de «meilleur entraîneur au monde». Elle n’a pas hésité pour cela à abandonner son habituel groupe d’entraînement – dirigé par Scott Woodmann, le coach du champion du monde 2017 Tom Walsh –,...