L’émotion n’est pas feinte. Comme à chaque fois qu’une récompense vient de ses pairs, ceux qu’il considère le plus, ceux pour qui il a tant œuvré durant sa carrière, elle touche Jean-Pierre Egger en plein cœur. Cela avait été le cas la dernière fois en octobre 2017, lors de la remise à Macolin du «Lifetime Award» de Swiss Olympic pour l’ensemble de son œuvre. «J’avais eu droit à six ou sept minutes ininterrompues de standing-ovation», se souvient-il. «C’était un moment absolument fou, je ne savais plus où me mettre. Rien que d’y repenser, j’en ai la chair de poule.»
Je n’irai jamais crier sur les toits que je suis le meilleur si on me décerne ce titre.
Jean-Pierre Egger, entraîneur aux multiples facettes
C’est encore le cas aujourd’hui, avec sa nomination dans la catégorie «meilleur entraîneur des 70 dernières années» aux côtés d’Arno Del Curto (hockey sur glace) et de...