La commission indépendante (CI) de l’AMA charge lourdement la Fédération internationale d’athlétisme dans la deuxième partie de son rapport sur le dopage et la corruption dans ce sport, publiée, hier, à Munich: «La corruption était partie intégrante» de l’IAAF», écrit-elle. Elle estime cependant que le nouveau président de l’IAAF, Sebastian Coe, est l’homme de la situation pour sauver le navire.
Les faits analysés balayent les 15 ans de règne de Lamine Diack, le patriarche sénégalais qui a présidé l’IAAF jusqu’en août dernier. Il est soupçonné, avec sa «clique», d’avoir fermé les yeux sur les cas de dopage en Russie en échange d’argent. «L’IAAF ne s’est pas montrée assez ferme avec un certain nombre de pays dont la Russie.» Par rapport au premier rapport publié à Genève en novembre, cette deuxième version décortique tout le système de corruption et laisse entendre aussi que le laxisme de la fédération basée à...