On parle beaucoup d’athlétisme ces temps-ci, mais pas forcément en bien. La suspension de la Russie par la Fédération internationale (IAAF) jette une mauvaise ombre qui s’étend des championnats d’Europe d’Amsterdam (6-10 juillet) jusqu’aux Jeux olympiques de Rio (5-21 août).
Mais cette éclipse de l’athlétisme russe «est un mal nécessaire», assure Christian Milz, CEO de European Athletics, organisatrice des joutes continentales auxquelles les athlètes russes (à l’exception peut-être de Yulia Stepanova, lire ci-contre) ne participeront pas. «Nous saluons la décision de l’IAAF. S’il y a un mot-clé pour nous, c’est la tolérance zéro. Nous avons toujours été pour plus de qualité dans les contrôles et de fermeté dans l’application des sanctions. Nous voulons aller au fond des choses pour faire prendre conscience aux gens que l’avenir de l’athlétisme – et du sport en général – doit être différent. Il y a un gros travail d’éducation et d’information à faire.»
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