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Jeux Olympiques 2008: de nouvelles analyses démasquent 31 nouveaux cas de dopage

Ils pensaient peut-être être passés entre les gouttes. Mais, 8 ans après, le Comité international olympique continue de traquer les tricheurs. De nouvelles analyses ont permis de démasquer 31 sportifs dopés ayant pris part aux Jeux Olympiques d'été 2008 à Pékin. Aucun nom n'a pour l'heure été révélé.

17 mai 2016, 15:25
Huit ans après les Jeux de Pékin, de nouvelles analyses prouvent que 31 athlètes se sont dopés.

Trente-et-un sportifs issus de 12 pays et six disciplines ayant participé aux Jeux olympiques de Pékin ont été contrôlés positif après de nouvelles analyses de leurs échantillons de 2008. Ils pourraient être exclus des JO de Rio cet été, a annoncé le CIO.

"Le Comité international olympique a retesté 454 échantillons des Jeux de Pékin en 2008. Ces nouvelles analyses font suite à un travail avec l'Agence mondiale antidopage (AMA) et les fédérations internationales", a indiqué dans un communiqué le CIO, qui entend "empêcher tous les dopés de participer aux Jeux de Rio".

Aucun nom d'athlètes, de pays ou de sports n'a pour le moment été révélé par le CIO.

Pour les Jeux de Londres en 2012, l'instance suprême de l'olympisme a également procédé à 250 nouvelles analyses, dont les "résultats seront publiés prochainement".

En novembre 2015, l'AMA a accusé la Russie de dopage organisé à l'échelle du pays, dans une enquête qui a abouti à la suspension provisoire de tous les athlètes russes des compétitions internationales jusqu'à nouvel ordre et à la levée de l'accréditation du laboratoire antidopage russe.

L'ancien patron de ce laboratoire, Grigori Rodtchenkov, désormais réfugié aux Etats-Unis, a assuré vendredi dans les pages du New York Times que des dizaines d'athlètes russes, dont 15 médaillés olympiques, auraient profité d'un système de dopage organisé et supervisé par Moscou et ses services secrets lors des jeux Olympiques de Sotchi, en 2014.

A la suite de ces accusations, le CIO a aussitôt demandé à l'AMA de lancer une enquête. De son côté, l'instance olympique va mettre à contribution le laboratoire antidopage de Lausanne, "où sont conservés les échantillons de Sotchi pendant 10 ans", pour procéder à de nouveaux tests, en coopération avec l'AMA.

A moins de trois mois de l'ouverture des Jeux de Rio, le 5 août, l'athlétisme russe est toujours interdit de compétitions internationales.

Les athlètes kényans pourraient eux aussi se voir privés du voyage au Brésil pour les JO cet été, après que la nouvelle loi antidopage du pays a été déclaré non conforme par l'AMA jeudi au code antidopage international. Les Kényans avaient pour la première fois fini en tête du tableau des médailles lors des derniers Mondiaux d'athlétisme, à Pékin en août 2015.

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