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Val-de-Travers: quand la police et les étudiants du sanitaire se préparent aux fusillades

La police neuchâteloise a participé le samedi 4 mai à une simulation de tuerie de masse avec les étudiants du domaine sanitaire de Genève. Une cinquantaine de scénarios ont été joués entre vendredi et samedi au Val-de-Travers.

05 mai 2019, 16:07
Un policier s’accroupit et tente de rassurer un couple effrayé. Ce scénario catastrophique joué samedi au parking de l’usine ValFleurier à Buttes n’est qu’une simulation. Photo: Christian Galley

Plusieurs personnes sont à terre. «Aidez-moi!», «Dépêchez-vous!», peut-on entendre. Un policier s’accroupit et tente de rassurer un couple effrayé. Malgré les cris, les officiers doivent rester concentrés sur la mission: sécuriser le périmètre et retrouver le tireur. Fort heureusement, ce scénario catastrophique joué samedi au parking de l’usine ValFleurier à Buttes n’est qu’une simulation. Ce sont des étudiants sages-femmes, ambulanciers et infirmiers qui jouent le rôle des victimes d’une fusillade ainsi que celui des professionnels qui doivent les prendre en charge.

L’objectif? Mettre ces étudiants de troisième année de la Haute Ecole de santé de Genève et de l’École supérieure de soins ambulanciers à l’épreuve et les préparer aux situations réelles. Cette année, les enjeux sont montés d’un cran avec la participation de la police neuchâteloise. Face aux tueries de masse et attentats qui se multiplient à travers le monde, la police ne peut pas se permettre d’attendre avant de...

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