Dix-neuf millions de francs. C’est la coquette somme que Val-de-Travers souhaite consacrer à l’évacuation des eaux. Ce crédit-cadre doit permettre de réaliser durant les 10 prochaines années une cinquantaine de mesures pour lutter contre les inondations et améliorer le traitement des eaux usées. Les conseillers généraux, qui doivent se prononcer sur cette somme lundi 25 novembre prochain, étaient invités à une séance d’information jeudi dernier.
Johnny von Laufen, fontainier communal de Val-de-Travers, est venu présenter un constat impressionnant, hérité de l’ancien modèle du «tout à l’égout». Quand bien même les eaux parasites ont déjà été réduites d’un quart par de précédents travaux, les trois step de la vallée traitent toujours davantage d’eaux claires (eaux de ruissellement ou issues de la nappe phréatique par exemple) que d’eaux usées. Ce taux d’eaux parasites va de 66% à Travers, à 76% à Noiraigue. Boveresse est à 72%.
Traitement moins efficace
En plus de...