Après le château de Môtiers, c’est, plus récemment, le restaurant du Chapeau de Napoléon qui n’est plus accessible à la population. Le Parti ouvrier et populaire s’inquiète du devenir des lieux patrimoniaux lorsque ces derniers finissent entre des mains privées et vient de confier ses craintes à la Chancellerie de Val-de-Travers, via une motion.
Le groupe souhaite inviter l’exécutif à «répertorier les quelques bâtiments qui mériteraient de conserver ou retrouver leur affectation publique et touristique, et si le propriétaire désire se séparer du bien, d’agir rapidement et de mener une réflexion de fond sur la possibilité de le racheter via une coopérative, une fondation ou toute autre forme de financement participatif». Les coopératives ou fondations, telles celles des Six-Communes ou de la Maison de l’absinthe, constituent de bons exemples en ce sens, selon le parti.
«C’est surtout une question d’accessibilité»
Le POP dit avoir conscience que la mission de la commune n’est pas de devenir propriétaire de tels lieux, mais souhaiterait qu’elle soit «plus proactive pour éviter la répétition de scénarios» tels que celui de la vente du restaurant Chapeau de Napoléon à une entreprise, même si celle-ci est régionale. «C’est surtout une question d’accessibilité», précise Philippe Vaucher, président du groupe. «C’est dommage que de tels lieux ou bâtiments ne jouent plus le rôle d’accueil en terme de loisirs ou de tourisme».
La motion sera traitée lors de la prochaine séance du Conseil général, le 22 mars prochain.