Patrice Boyer se sent humilié. Pasteur mais rattaché à aucune Eglise, il n’a pas pu présider un service funéraire mercredi à l’église de Fleurier et ce malgré les dernières volontés du défunt. La raison? L’Eglise réformée évangélique neuchâteloise, propriétaire des lieux, a mis son veto et a désigné une pasteure officielle, a expliqué «Le Matin» dans son édition de mercredi.
Pourtant, le statut de pasteur de Patrice Boyer est bien reconnu par l’administration. Exclu de l’Eglise évangélique de l’Arche, après son divorce en 2008, il n’a pas renoncé à sa profession et a obtenu un statut d’indépendant, «comme n’importe quel ouvrier», en 2011, auprès de l’Etat de Neuchâtel, comme «L’Express» s’en était fait l’écho en novembre 2013. Patrice Boyer a exercé dans trois églises, à Payerne (VD), au Sentier (VD) et à Fleurier avant son expulsion. Un épisode douloureux qu’il avait raconté dans son livre «Itinéraire d’un pasteur rejeté»,...