«Une entreprise d’exercice». Chez Ecoval à Travers, les horaires sont stricts, les bureaux et les établis ne diffèrent pas d’ailleurs et les clients sont tout sauf fictifs. Pourtant, la quarantaine d’employés sont demandeurs d’emploi, bénéficiaires de l’aide sociale, voire issus de la migration. Programme de réinsertion professionnelle, Ecoval se veut l’ultime étape avant le retour sur le marché du travail. Le public est appelé à découvrir la structure ce mercredi lors d’une journée portes ouvertes.
«Bébé» de Claude Brosy, Ecoval est née tout début 2010, des cendres du programme d’occupation des chômeurs Job Eco, dont les subventions avaient été coupées. «Occuper les chômeurs avait ses limites», reconnaît le directeur, qui avait pourtant eu «un coup de foudre» pour le concept, après avoir vécu un burn-out quelques années plus tôt.
«En travaillant à Job Eco, j’avais pensé à une entreprise d’entraînement. Car s’il existe des centres de formation où...