Sauvées début 2014 par la commune de Val-de-Travers, les remontées mécaniques de la Robella auront à nouveau leur sort dans les mains des conseillers généraux de la commune fusionnée lundi prochain.
Après la rente de plusieurs études - qui battent en brèche la viabilité des investissements lourds (création d'un télécabine, de tyroliennes géantes) prévus pour le site -, la commune reste néanmoins convaincue que le site a un potentiel de développement. Il aimerait surtout que la collaboration entre la société Goût et Région et les remontées mécaniques, entammée au début de l'année, puisse arriver au terme de la phase de test de cinq saisons d'été.
Après six mois, les nouveaux exploitants tirent un bilan plutôt positif de leur expérience. Ils ont atteint les objectifs chiffrés sans avoir eu à révolutionner la gestion du site. La bonne dynamique instaurée cet été a des répercussions positives sur la gestion hivernale: les remontées mécaniques ont pu intégrer quatre nouveaux membres à leur comité.
Dès lors, afin de se donner le temps de préparer sereinement l'avenir, tout en maintenant les installations en état, le Conseil communal de Val-de-Travers va demander un effort supplémentaire de 12 francs par habitants et par année (en plus des 20 fr./hab. déjà perçus) à son législatif. Soit 130'000 francs par année. Mais cette subvention n'entrerait pas dans les prochains budgets communaux: elle serait couverte par un crédit-cadre disponible et destiné à renforcer le tourisme au Val-de-Travers.
Davantage de précisions ce mercredi dans nos éditions payantes.