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Un discret canon antichar veille sur le tunnel de la Clusette

Le secret a été assez bien gardé. Le tunnel de la Clusette, qui lie le Val-de-Travers au Littoral, est protégé par un fort de l'armée suisse. Démilitarisé il y a une quinzaine d'année, l'ouvrage et son canon antichar viennent d'être acquis par l'association Pro Fortins.

10 mai 2017, 17:27
/ Màj. le 10 mai 2017 à 18:15
Derrière le camouflage, les ouvertures pour le canon et la mitrailleuse qui défendaient le tunnel de la Clusette.

Impossible de l'éviter. Pour monter au Val-de-Travers, tout automobiliste doit immanquablement passer dans la ligne de tir d'un canon antichar et d'une mitrailleuse. Ces armes sont dissimulées dans un fortin de l'armée suisse, caché derrière le mur de soutènement du tunnel de la Clusette, à un jet de pierre de Brot-Dessous.

Construit en 1974-1975, comme le tunnel, le fortin a été démilitarisé il y a une quinzaine d'années. Il venait en renfort des défenses héritées de la Mobilisation, au début de la Seconde Guerre mondiale. 

Après deux ans de tractations, l'association Pro Fortins vient de récupérer l'ouvrage, en même temps que deux autres bunkers situés au Haut de la Tour, sur l'ancienne route entre Saint-Sulpice et Les Verrières. Elle nous a ouvert les portes de ces discrètes installations.

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