"Je ne suis pas assez sociale pour m'occuper des enfants, j'ai donc décidé d'aider sur un plan technique."
Après avoir travaillé à l'Institut de microtechnique de Neuchâtel, la Môtisanne Stéphanie Perregaux avait envie de retourner en Inde. Nous sommes en 2008 et la native de Genève, qui avait traversé le grand pays asiatique dix ans auparavant, s'était mis en tête d'exporter son savoir. Principalement une technologie "très simple" et "accessible" : des panneaux solaires "basse technologie" , faits de matériaux simples - tuyau, plaque de cuivre, vitrage - que l'on peut facilement trouver sur place, même en milieu rural.
Aidée par un pasteur et l'association des Amis de Calcutta, celle qui fondera Indian Project à son retour à Môtiers, a alors passé deux ans dans un foyer d'accueil pour enfants handicapés à Mogradangi, dans le nord-est de l'Inde. Le temps de définir les contours de son premier projet et de...