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Cuche et Barbezat, bidonnants à la Fête des Moissons

Cela faisait quelque temps qu’on n’avait pas revu Cuche et Barbezat dans leur rôle originel de Jean-Henri et Pierre-Etienne, deux Neuchâtelois rivaux, entre Haut et Bas. On les a retrouvés vendredi soir à la Fête des Moissons au Mont-de-Travers.

09 sept. 2018, 17:00
Barbezat dans un costume qui simulait la nudité vendredi soir, clin d'oeil aux "Marionnettes de pénis", spectacle qu'il a joué à Paris au côté de Cuche, en 2004.

À la Fête des Moisson au Mont-de-Travers, dans un hangar archi-plein, le public s’est bidonné lors du show de MC Roger, l’homme aux 20 millions de vues sur YouTube et Facebook. Il sera bientôt en tournée en Allemagne dans une comédie musicale dédiée à Michael Jackson. Une grosse tournée: 100 dates sont d’ores et déjà fixées.

Mc Roger a précédé Cuche et Barbezat sur scène vendredi soir. Photo: Christian Galley

Ce week-end, les organisateurs ont réussi un autre joli coup en invitant Cuche et Barbezat à revenir dans la région pour un tour de piste désopilant dans leurs rôles originels de Jean-Henri, le Neuchâtelois du Bas, et Pierre-Etienne, celui du Haut. Un tandem qui caricature les tensions entre le Haut et le Bas du canton et qu’on n’avait pas revu depuis quelque temps dans la région.

«Le Val-deTravers désintéresse Jean-Henri et Pierre-Etienne»

Dans cette rivalité Haut-Bas, quelle place occupe donc le Val-de-Travers, qui les accueillait samedi? «Autant nos personnages se sont battus pour revendiquer le Val-de-Ruz, autant le Val-de-Travers, cancre du canton car trop compliqué d’accès, les désintéresse», répondent-ils en rigolant.

Ils ont commencé en 1991, au Locle, à se moquer du brouillard dans le Bas et de la neige dans le Haut. «On était alors précurseur de la division qui allait ensuite occuper l’actualité. Aujourd’hui, cette division est devenue plus intense.» Cela pourrait susciter en eux l’envie de revenir avec une piquante revue neuchâteloise. «On a donné la dernière du genre en 2007. On a caressé l’idée récemment de se relancer… Mais on l’a juste évoquée. Rien de plus.» Et Barbezat de prédire que «qui sait, un jour le Haut, vaincu par le Bas, sera vintage, et donc par là même coté!» 

Cuche a perdu pour de vrai pas mal de touffes de cheveux vendredi. Photo: Christian Galley

Il assure que la distance prise avec la Revue, qui passait au crible l’actualité neuchâteloise, n’est pas née du sentiment qu’il n’y avait plus nécessité d’en monter une. «En fait, nous avions envie d’ajouter d’autres cordes à notre arc. De ne pas nous enfermer dans un rôle. Nous avons donc joué «les marionnettes du pénis» en 2004 à Paris. Puis nous sommes partis en Corée avec un divertissement pour enfants.» Ils ont travaillé à une création avec les meilleures troupes de cirque contemporain du monde à Crans-Montana (VS).

«Et là, nous tournons avec le spectacle en hommage à François Silvant.» Par ailleurs, pro de l’impro, Benjamin Cuche dirige aujourd’hui LAFABRIK Cucheturelle, une école de théâtre à Vevey. Quant à lui, metteur en scène prolifique, Barbezat est à la direction du Comedy à Montreux. 

 

 

 

 

 

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