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Prévoir les dangers naturels

01 juin 2011, 09:59

La commune de Val-de-Travers s'est vue remettre, hier, par la Mobilière assurance, un chèque de 325 000 francs destiné aux travaux de sécurisation du quartier de Belle-Roche, à Fleurier. Un site classé en zone de danger naturel, ce qui dévalorisait les habitations, compromettait l'exploitation du camping et empêchait la commune d'établir un plan d'aménagement pour le village.

Manne providentielle

Le 15 février dernier, le Conseil général a débloqué un crédit de 1,32 million de francs pour poser 450 mètres de barrières et de filets de 3 à 4 mètres de haut et créer une digue constituée de 2600 mètres cube de terre de remblais.

Après déduction des subventions fédérales et cantonales, il restait 650 000 francs à charge de la commune. Ce chèque de 325 000 francs allège donc de 50% la part communale.

Val-de-Travers est la première commune dans le canton à avoir sollicité cette aide et à pouvoir bénéficier de cette manne providentielle de la Mobilière. «Cette action est la preuve que l'on peut faire des affaires tout en défendant les intérêts publics», se réjouit Jean-Nath Karakash, chef du dicastère des finances et de l'économie de Val-de-Travers.

«Cette campagne de prévention est née suite aux crues de 2005», explique Daniel Hugli, agent général de l'assurance. «Notre coopérative a décidé de créer un fonds de 20 millions de francs avec l'excédent de bénéfice, afin de soutenir les projets destinés à prévenir les risques naturels.»

Une action qui n'a rien de philanthropique, comme l'explique Jérôme Mariéthoz, membre de la direction de la Mobilière. «Participer aux actions préventives jusqu'à hauteur de 50%, nous coûte nettement moins cher que d'indemniser nos clients.» Ce sont ainsi 46 projets qui ont déjà été soutenus en Suisse.

Les travaux sur le flanc de la Caroline devraient démarrer en juillet pour s'achever courant décembre.

«Nous allons éviter de créer des nuisances pour le voisinage et nous veillerons à maintenir les arbres afin de masquer au maximum les filets», précise Christian Mermet, conseiller communal en charge du dossier.

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