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Le pumptrack, nouvelle étape vers une Robella d’été

Le site de La Robella accueille le premier pumptrack du canton. Cette piste de BMX confirme encore une fois l’orientation été du pôle de loisirs vallonnier, à dix ans de la fin de la concession du télésiège.

18 mai 2018, 20:44
Le pumptrack de la Robella propose 29 bosses et quatre virages relevés.

Vingt-neuf bosses, quatre virages relevés, 175 mètres de long. Bienvenue sur le premier pumptrack du canton. Cette piste de BMX est la dernière nouveauté de Buttes - La Robella, un site qui mise plus que jamais sur l’été pour se créer un avenir.

«L’idée, c’est vraiment d’aller sur le hors-neige. On promeut le deux-roues sous toutes ses formes: VTT, trottinette, e-bike et maintenant BMX», explique Jacques Haldi, président de la coopérative TRBC, propriétaire du télésiège. Si les amateurs de BMX n’auront pas à utiliser les chaises pour utiliser la piste, celle-ci, en libre accès, doit doper la fréquentation du site.

Développer le site

«Notre objectif, c’est d’amener des nouveautés chaque année», poursuit Enzo Macuglia, président de l’association Sauver La Robella. Cette stratégie entend permettre au prestataire Goût et Région – qui exploite le site durant la saison d’été depuis maintenant trois ans – de faire au mieux son travail de promotion, afin de développer La Robella.

Avec un enjeu de taille qui se profile pour 2028. Dans dix ans, la concession de télésiège se termine et il est exclu de continuer avec l’installation actuelle. TBRC étant subventionné par la commune de Val-de-Travers, il faudra alors convaincre investisseurs et politiciens de se lancer dans un projet, qui, grosso modo, coûterait quelque 12 à 15 millions de francs. «Nous devons montrer au politique que le télésiège est indispensable», dit Jacques Haldi.

Fréquentation en hausse

Dans cette voie-là, les récents développements vont plutôt dans le bon sens pour La Robella. «Ce projet fait avec des fonds privés traduit la bonne dynamique en place», juge d’ailleurs le conseiller communal Frédéric Mairy.

Qui plus est, depuis l’arrivée de Goût et Région, la fréquentation du site a augmenté d’environ 5000 personnes par an, pour arriver à environ 30'000 visiteurs. Des atouts ont pu être joués pour allécher les touristes. «Nos clients apprécient d’avoir beaucoup de choses différentes dans un petit périmètre», précise Odile Roulet, responsable marketing chez Goût et Région. Le fait de pouvoir ouvrir des activités VTT en avril, «contre juin dans les Alpes», est aussi intéressant.

Dès lors, les différents partenaires tirent un premier bon bilan de leur collaboration. «Il y a un point négatif, c’est la location du kiosque», juge Jacques Haldi. Situé sur le haut du site, il gagnerait à être plus accessible, au cœur des différentes activités, pour être davantage rentable.

Si une partie du financement public de TBRC sera renégociée l’an prochain, «nous avons bon espoir de pouvoir continuer nos projets et préparer au mieux le business plan pour le futur télésiège en 2028», conclut Jacques Haldi. «Mais il faudra alors du courage politique, parce que c’est un projet à 40 ans.»

Les plus petits peuvent s'élancer sur le pumptrack tandis que leurs parents gardent toujours un oeil sur eux. (Photo Christian Galley)
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