Un mannequin gît sur des canapés détrempés... Samedi à Boveresse, il faisait un temps à ne pas mettre un déménageur dehors. Ils étaient pourtant une quinzaine à prêter main-forte au festival de musique Hors Tribu, contraint d’aller entreposer son matériel ailleurs.
La grange qu’il occupait tout près du séchoir a, en effet, été vendue en début d’année. L’équipe a donc mis le cap sur Môtiers, où, grâce au bouche-à-oreille, elle s’est trouvé un autre local. Bien plus petit que la grange à deux étages, mais bien plus proche du lieu du festival. Ceci compense cela. «Il nous faudra sacrifier à peu près 40% de notre matériel de base», estime Edith Matthey, la responsable médias. «C’est une véritable étape, mais elle a du bon; ce minimalisme forcé nous permet de redéfinir plein de choses.»
Dès 8h30 samedi, les allers et retours se sont multipliés entre Boveresse et Môtiers. Lucas Vuitel
Même un ours en peluche
Quand on franchit le seuil de la grange, on comprend pourquoi il faudra élaguer. Dans ce véritable capharnaüm s’entassent équipements de cuisine et du bar, tentes, douches et matelas, pare-neige reconvertis en panneaux indicateurs, rouleaux de fil électrique et déco de toute sorte.... On aperçoit même un ours en peluche destiné à la garderie, puisque la manifestation en offre une... Sans oublier les toilettes sèches maison, témoins de la vocation écolo du «petit» festival. «Et elles pèsent très très lourd!», rigole Edith Matthey.
Dès 8h30 samedi, les allers-retours se sont donc multipliés entre les deux localités. Les bras ont chargé et déchargé camionnettes et char toute la journée, puis se sont remobilisés de même hier.
Et il faudra sans doute garder le rythme durant les deux prochains week-ends encore!