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La Patrouille suisse, un rêve d'enfant

02 sept. 2011, 09:37

Demain après-midi, la Patrouille suisse en mettra plein les mirettes aux spectateurs du meeting aérien de Môtiers, qui marque le 50e anniversaire de l'aéro-club du Val-de-Travers. Aux commandes du Tiger situé en position 4, juste derrière le leader, le capitaine Gaël Lachat, un Neuchâtelois d'adoption, originaire du Jura. Agé de 31 ans, il a rejoint la mythique patrouille en 2008.

Gaël Lachat, qu'est-ce qui vous a poussé à devenir pilote?

La troisième dimension, la vitesse, avoir la tête en bas, les sensations, et toute la technologie qu'il y a derrière. C'est un rêve de petit garçon qui remonte à mes huit ans. J'ai effectué des cours de pilotage lorsque j'avais 17 ans et je suis devenu pilote militaire en 1999.

Que représente la Patrouille suisse pour un pilote?

Pour moi, c'est un honneur et un rêve de gosse qui s'est réalisé.

Vous êtes aussi pilote opérationnel sur un F/A-18, lequel des deux avions procure le plus de sensations?

Ce sont deux choses complètement différentes, incomparables. Il est évident qu'en terme de puissance et de vitesse, le F/A-18 est plus impressionnant, mais on vole avec la tête, nous avons juste à gérer les systèmes électroniques. Quand j'évolue avec les Tiger de la Patrouille suisse, ça demande une énorme concentration, il y a plus de finesse de vol. Dans ces avions, on vole avec les fesses, les sensations sont plus intenses.

Comment préparez-vous une exhibition?

Nous commençons par préparer nos passages sur une carte. Nous adaptons l'axe de présentation à la topographie des lieux. Nous effectuons ensuite un entraînement le jour précédent afin d'ajuster les trajectoires.

Le Val-de-Travers présente-t-il des particularités, devrez-vous adapter le programme?

J'ai déjà volé dans la région et la topographie ne présente pas de difficultés particulières. En revanche, nous devrons très certainement raccourcir un peu notre programme, qui dure normalement 23-24 minutes pour des questions de carburant, puisque le Val-de-Travers est assez éloigné de notre base d'Emmen, d'où nous décollons.

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